Entre crise et opportunités ?
De même ces acteurs des services informatiques, tels que Capgemini (3150 postes à pourvoir sur 2013), ceux de l’audit (PWC, Deloitte, Ernst…), ou de l’ingénierie (Alten ou Altran), continuent de témoigner de leur dynamisme même si le trend devient plus timide en 2013 qu’encore en 2012 avec plus de 30000 recrutements dans ce secteur.
Les éditeurs de logiciels, quant à eux, marquent sans doute un peu « le pas » dans leurs plans de recrutements, mais elles restent tirées vers l’avant par le SAAS et de nouveaux besoins concernent le « Cloud Computing » qui permet de stocker des données sur des serveurs distants.
Il n’y a pas lieu de tenter de minimiser les effets dévastateurs de la crise sur le marché de l’emploi quand on voit ses conséquences dans des secteurs aussi variés que l’Automobile, la Santé, ou le Bâtiment…
Pourtant, au sein même de ces secteurs en souffrance, il est des opportunités à saisir. Ainsi, regardant « avec les yeux de Chimène » ces commerciaux susceptibles de séduire de nouveaux clients, nombre d’acteurs s’investissent pour réussir à les attirer. Conserver ses parts de marché passe dans le secteur Bancaire comme dans celui des Assurances ou des Services (La Poste, O2, Phone Régie…) par la recherche de Talents.
L’exigence est semblable chez ces champions du Tourisme / Restauration que sont McDonald’s ou Quick, ou de la Grande Distribution (qui certes intègrent d’abord nombre de non cadres et temps partiels…) tel Carrefour, qui continuent d’occuper les « avant-postes » sur le front du recrutement.
Que dire enfin, de ce phénomène tant évoqué ces années passées et qui a tardé à produire ses effets (au point qu’on n’ose plus en parler…), alors qu’il commence de façon significative à produire ses effets. Le « papy boom » est une réalité qui va se concrétiser à court terme par de massifs départs en retraite qu’il faut d’ores et déjà penser à compenser.
On ne le dit que peu encore, mais nombre de dirigeants reconnaissent aujourd’hui en privé, en être rendu à « l’os » et souffrir d’un déficit dans leurs organisations de managers, de cadres de production, d’informaticiens et de commerciaux.
Le marché de l’emploi des cadres va continuer de témoigner de cette frilosité ambiante et notamment concernant jeunes cadres et séniors, mais ne cédons pas à cette sinistrose actuelle largement répandue par les médias, car il est des opportunités à saisir !Dominique Delaporte